La téléconsultation va s’ancrer dans votre quotidien et la Covid-19 n’est pas la seule raison

1. Le Coronavirus : une faible part des téléconsultations

Aujourd’hui les téléconsultations représentent entre 5% et 10% des consultations médicales. Si ce chiffre paraît nettement inférieur aux 27% atteints pendant la première vague Covid, il ne faut pas oublier qu’il est 50 fois supérieur aux taux enregistrés avant le confinement.

Bien que l’épidémie de Covid-19 ait indéniablement accéléré et favorisé la téléconsultation auprès des Français, seulement 9% des téléconsultations sont liées à des symptômes de la Covid-19. En effet le renouvellement d’ordonnance est le motif d’utilisation principal évoqué par les utilisateurs et non utilisateurs de la téléconsultation.

2. La France, un terrain fertile pour la téléconsultation ?

Outre empêcher la propagation des virus et minimiser les risques de contamination, la téléconsultation s’est avérée efficace et précieuse dans de nombreux autres cas.

Dans le suivi des patients atteints de maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires, psychiatrie…), la consultation à distance est un outil formidable pour les patients et les praticiens. Certaines pathologies chez ces patients ne nécessitent effectivement pas qu’ils se déplacent systématiquement chez leur médecin, ainsi la téléconsultation leur permet de bénéficier d’un véritable suivi à distance lorsqu’il n’est pas nécessaire d’effectuer une consultation physique.

En France, près de 6% de la population vit dans un désert médical (zone sous-dotée en médecins généralistes où les besoins des patients excèdent l’offre médicale disponible).

Si l’on trouve un grand nombre de déserts médicaux dans nos régions, le désert pharmaceutique lui n’existe pas. Tous les Français ont donc accès à une pharmacie près de chez eux.

Pour éviter ce problème d’accès au soin, Maiia a déployé son offre de téléconsultation en officine. Le patient peut donc téléconsulter son médecin généraliste ou spécialiste (rhumatologue, dermatologue, orthophoniste…) depuis de sa pharmacie avec l’assistance ou non de son pharmacien.

Les Français semblent avoir adopté la téléconsultation et lui ont attribué une note de 16/20. Cela s’explique par de nombreuses raisons, autre que la Covid-19, poussant les Français à téléconsulter, comme le gain de temps, les renouvellements d’ordonnances ou encore l’accès au soin facilité.

3. La téléconsultation, pratique adoptée par les Français

Effectivement, d’après une étude menée en mai 2020 par le CSA pour Maiia autour de la téléconsultation, plus de 27% des Français avaient déjà eu recours à la téléconsultation au cours des 12 derniers mois.

Depuis le 18 mars 2020, l’Assurance Maladie prend en charge intégralement les téléconsultations, signifiant qu’elles sont gratuites depuis cette date pour toute personne assurée. Cette prise en charge dans un premier temps temporaire pour répondre à la crise sanitaire a été prolongée jusqu’au 31 décembre 2020.

Le gouvernement favorable au déploiement de la téléconsultation en France prévoit de prolonger la prise en charge intégrale de la télémédecine pendant 2 ans.

Contrairement à certaines idées reçues, les 18-24 ans ne sont pas la part la plus importante à téléconsulter. Nous avons fait ce constat en dressant le portrait-robot du Français qui téléconsulte.

La téléconsultation a son avenir devant elle et n’est pas un « phénomène passager » dû à l’épidémie de Covid-19.

En effet, étant utilisée par plus de 69% des médecins généralistes et avec le futur plan Ma Santé 2022 qui sera lancé par l’Etat, la téléconsultation est amenée à durer et à rester dans le paysage et le domaine de la santé en France.