Avec Maiia, les médicaments n’ont plus de secrets !

Vous savez sûrement que Maiia permet de prendre des rendez-vous médicaux et de faire des téléconsultations. Mais saviez-vous que Maiia, c’était bien plus que ça ? Exemple avec la base de données sur les médicaments et produits de santé “Claude Bernard”, un outil rare et précieux, mis gratuitement à votre disposition sur le site maiia.com

Avez-vous remarqué ? Sur la page d’accueil de maiia.com, un petit onglet (ci-dessus entouré en rouge) vous propose de “Consulter les informations de vos médicaments”… Mais de quoi s’agit-il ?

La base Claude Bernard, c’est quoi ?

Partons à la découverte d’une fonction méconnue de Maiia. Celle-ci est accessible directement depuis la page d’accueil, en bas à droite, via le bouton : “Consulter toutes les informations de vos médicaments.” En cliquant dessus, vous accédez gratuitement à la base de données Claude Bernard, historiquement connue sous l’appellation BCB.

Dans la base Claude Bernard, pour un médicament donné, vous trouverez toutes les informations normalement contenues dans sa notice, à savoir : les indications thérapeutiques, la posologie, les modes d’administration, les contre-indications, les effets indésirables et les mises en garde et précautions d’emploi. Et ça fonctionne pour tous les médicaments ! Car en référençant plus de 300 000 médicaments et produits de santé commercialisés en France, la base de données s’avère particulièrement exhaustive. On y trouve même les produits de parapharmacie, les accessoires, les dispositifs médicaux, les produits homéopathiques, les produits diététiques et les médicaments vétérinaires.

Pour toutes ces raisons, Claude Bernard est la première des bases de données sur les médicaments parmi les quatre bases françaises agréée par la Haute Autorité de Santé (HAS).

L’information médicale à l’heure d’Internet

Le web a bouleversé notre rapport à la santé, mais aussi notre rapport aux médecins. Chez Cegedim, par exemple, nous avons mené notre propre sondage auprès de nos usagers. Et les résultats sont éloquents : la moitié des répondants (51%) disent être allés chercher sur Internet des informations à propos d’un médicament, le plus souvent après une prescription médicale (48% des cas) ou dans un but d’auto-médication (29%). Plus de la moitié des recherches se concentrent sur les effets indésirables et les contre-indications, tandis qu’une part substantielle des recherches concerne la posologie (28%).

Point positif : les patients sont mieux informés. Ils peuvent aussi retrouver toutes les informations utiles s’ils ont perdu la notice ou la boîte d’un médicament.

Par contre, l’accès facile à l’information peut donner l’impression que la santé est un problème simple, et donc, encourager  l’automédication. Une pratique qui n’est pas sans risque…

La question de l’automédication

L’automédication consiste à prendre des médicaments sans l’avis d’un professionnel de santé ; qu’il s’agisse de médicaments vendus sans ordonnance ou de médicaments restants dans le placard, suite à d’anciennes prescriptions. Généralement, l’automédication relève de la “bobologie” ; les patients n’y recourent qu’en cas de symptômes banals et peu inquiétants (typiques des maladies hivernales par exemple).

Certes, l’automédication présente des avantages. Elle permet de soulager rapidement des symptômes sans attendre d’obtenir un rendez-vous chez un spécialiste. De plus, elle nous évite de quitter le foyer et de potentiellement contaminer d’autres personnes.

Mais l’automédication présente aussi des risques. En premier chef : un non-respect des posologies, des durées de traitements, ou la prise d’un médicament en remplacement d’un autre que l’on pourrait croire équivalent. Par exemple, tous les antibiotiques ne sont pas interchangeables : ils n’ont pas les mêmes propriétés, et pas les mêmes utilisations. Ils doivent donc être manipulés avec précaution !

Enfin, l’automédication peut dissuader une personne malade de consulter un médecin pour établir un véritable diagnostic. Ses symptômes, qui semblent indiquer une maladie bénigne, peuvent parfois cacher une maladie plus grave.

Dans tous les cas, le Ministère de la Santé recommande à minima de toujours demander conseil à votre pharmacien avant de prendre un médicament.

Comment bien utiliser une base de données sur les médicaments ?

Que ce soit pour s’automédiquer ou simplement s’informer, Internet fait désormais partie du paysage médical et ne devrait pas disparaître de sitôt. Or, selon un rapport de la Hauté Autorité de Santé (HAS) nommé “Le patient internaute”, toutes les études “mettent en évidence […] la présence d’informations inexactes délivrées sur des sites santé.

Il est donc essentiel d’offrir aux patients une source d’information de qualité, qui soit complète et fiable. La base Claude Bernard fait partie de ces outils auxquels ils peuvent faire confiance.

D’ailleurs, quand il est bien utilisé, Internet a des effets très positifs. Mieux informé, le patient est moins passif, et devient acteur de sa propre santé. Il se sent impliqué, plus motivé, et pose plus de questions aux professionnels.

Selon Christine Thoër, professeure au département de communication à l’Université du Québec1, ce phénomène aurait pour “conséquence d’augmenter le temps réel d’échange entre les protagonistes et de favoriser une compréhension des options de traitements et une prise de décision partagée.”

Il existe donc une utilisation bénéfique d’Internet et des informations médicales en ligne. Il suffit de s’abreuver aux bonnes sources… Alors on vous attend nombreux sur celle offerte par Maiia !

1 Sylvie Logean, Internet transforme les patients en experts médicaux, Le Temps, vendredi 18 novembre 2016